À l’invitation de Cap sur les Arts, Jean-Baptiste Evette, romancier, a prévu de se livrer à un éloge de la bâtardise, de l’illégitimité, de la bigarrure et de l’impureté dans l’art en général et dans le roman en particulier. Il veut ainsi réfléchir, avec l’absence de modestie qu’on lui connaît, à des questions qui le tourmentent : de quel droit écrit-on (crée-t-on) ? Qu’est-ce qu’un roman ? Qu’est-ce qui relève de l’art (de la littérature), qu’est-ce qui relève de la production de masse ? Qu’est-ce qu’un créateur ? Qu’est-ce qu’un manteau d’arlequin ?
Malheureusement, vu la nature multiple de sa personnalité (le romancier étant contraint par son métier à être un autre et même plusieurs autres, au point de frôler la schizophrénie) il est à craindre que d’autres conférences, voire d’autres conférenciers s’invitent dans son discours et abordent d’autres sujets que celui qui était prévu à l’origine. Nous espérons que chacun saura démêler les fils…