Graphomanie

« Simple manie d’écrire (sans idée d’anomalie, d’obsession pathologique) » dit le dictionnaire le Robert, et j’en doute.

 


Graphomanie, photo M. C. Perrodin

Quatre voix

Il fallait bien à un moment que je rende hommage à ce qu’ont dit de Tuer Napoléon III Jean-Christophe Sarrot dans Témoignage chrétien, Jean-Claude Perrier dans Livres Hebdo, Jean-Rémi Barland, dans La Provence et Jean-François Kervéan dans l’émission Ça balance à Paris de Paris Première. Ce n’est pas la première fois qu’ils défendent mon travail et j’imagine que cela demande une certaine obstination. J’y suis sensible. Bizarrement leurs prénoms contiennent tous un « Jean » comme le mien, mais nous n’appartenons à aucune société secrète commune…

Un souvenir de Catherine Lépront

Catherine Lépront a « inventé » mon premier roman, alors qu’il n’intéressait encore personne. C’est elle qui l’a déniché au milieu d’une pile de manuscrits et a pris contact avec moi. Je me souviens qu’elle n’aimait pas les suffixes en -et ou -ette, les jardinets ou les maisonnettes, alors qu’ils me rappelaient du Bellay ou la Pléiade, et que je m’appelle « Evette », ce qui ressemble à un diminutif. Elle prenait la question du narrateur très au sérieux, comme les gens qui perçoivent les résonances morales d’un choix esthétique. Et puis c’était une femme aimable, encourageante, qui m’a paru dotée d’un grand sens de l’humour et, encore, d’une personnalité vibrante.