La préface d’Édouard Schaelchli, claire et pédagogique, les textes de Giono savamment choisis et gradués montrent bien quel chemin paradoxal et étroit il faudra suivre pour trouver une issue au labyrinthe dans lequel nous nous sommes enfermés. Rien de moins que de franchir un pont aigu et mince, comme celui de l’épée que passa jadis Lancelot.
Et je trouve admirable de choisir comme guide Giono, qui s’est parfois trompé d’époque et parfois fourvoyé.