Comme un crocus
mauve miraculé
qui paraîtrait brièvement
à la fin de l’été
pour lequel on fait
exception
Les colchiques sont
empoisonnées, soit
elles évoquent Médée
et les trésors maléfiques
de la Colchide antique
Dans la pharmacopée
elles soignent la goutte
Mais, colchique dans les prés
c’est la fin de l’été
répète la rengaine
écrite par deux scoutes
en mil neuf cent quarante-trois
sans doute