Peter Bichsel non plus, je ne le connaissais pas. Ses Histoires enfantines, il a fallu qu’on me les lise, à voix haute, comme à un enfant, pour que je m’y convertisse. Dès lors, je suis entré dans le cercle réduit des zélateurs de cet étonnant recueil, parmi des étudiants d’origine suisse, des habitués du club des poètes, rue de Bourgogne à Paris, et quelques originaux perdus dans les campagnes.
C’est un livre qui est longtemps resté introuvable, épuisé dit-on… Pourtant aucune hémorragie n’avait vidé ses pages de leur sens et de leur non-sens, de leur drôlerie et de leur tristesse. Continuer la lecture de « Le jeu par excellence »